Les différences entre un courtier immobilier résidentiel et commercial

Comment bien choisir le courtier immobilier qui vous accompagnera lors de la vente, de l’achat ou de la location d’une propriété? Voilà une question d’une grande importance! Parcourez cet article pour connaître les principales différences entre le courtage résidentiel et commercial, et ainsi faire équipe avec un courtier qui puisse répondre entièrement à vos besoins.

1. Les secteurs d’activité du courtage immobilier

Le courtage immobilier est réglementé selon trois secteurs d’activité : résidentiel, commercial et hypothécaire[1]. Les courtiers immobiliers travaillant dans le secteur résidentiel et commercial sont soumis aux mêmes obligations déontologiques, lesquelles sont régies par l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ)[2]. Ainsi, toutes les transactions, qu’elles soient résidentielles ou commerciales, sont soumises à la Loi sur le courtage immobilier.

La licence résidentielle permet uniquement de faire du courtage sur les immeubles de cinq logements et moins, une fraction d’un immeuble à destination résidentielle – telle qu’une copropriété divise – et un terrain vacant à destination résidentielle[3].

La licence commerciale, quant à elle, autorise une intervention qui permet à un courtier d’accompagner un futur acheteur ou locataire dans une transaction immobilière ciblant des immeubles commerciaux, des entrepôts, des bureaux et des terrains à vocation industrielle et commerciale, incluant les immeubles de cinq logements et plus[4].

En identifiant le type de propriété que vous souhaitez vendre, acheter ou louer, vous serez à même de trouver un courtier immobilier spécialisé dans votre secteur d’activité. Il s’agit de la toute première étape à franchir pour identifier un professionnel de confiance avec qui faire équipe.

2. Les éléments communs aux courtiers résidentiels et commerciaux

Les opérations de courtage réalisées par un courtier immobilier résidentiel et commercial sont sensiblement les mêmes et comprennent[5] :

  • L’analyse du marché
  • L’identification des opportunités de vente, d’achat ou de location
  • La fixation d’un juste prix
  • La négociation dans les intérêts du client
  • L’accompagnement jusqu’à la signature des documents officiels devant le notaire
  • La prise de possession

3. Les éléments distincts des opérations de courtage

Les pratiques professionnelles du courtage immobilier résidentiel et commercial varient selon certains aspects. Voyons de quoi il en retourne!

Visite de l’immeuble

La visite d’un immeuble commercial ne revêt pas la même importance que celle d’un bien résidentiel. D’ailleurs, la façon de le mettre en valeur repose généralement sur des critères d’affaires, plutôt que sur un mode de vie. Ainsi, en immobilier commercial, la visite des lieux est souvent conditionnelle à l’acceptation d’une promesse d’achat, et non l’inverse[6].

Annulation de la promesse d’achat

Il est généralement plus facile d’annuler une promesse d’achat dans le cadre d’une transaction commerciale que résidentielle en raison de la période de « vérification diligente ». Celle-ci permet à l’acheteur d’examiner certains éléments tels que le bilan financier, l’état des lieux, le zonage et l’obtention de permis et de se rétracter s’il n’en est pas entièrement satisfait[7].

Entente de confidentialité

Différentes données financières peuvent être échangées lors d’une transaction immobilière commerciale et faire l’objet d’une entente de confidentialité, ce qui n’est habituellement pas le cas lors d’une transaction résidentielle[8].

Formulaires recommandés par l’OACIQ

Contrairement aux courtiers résidentiels, les courtiers commerciaux n’ont pas l’obligation d’utiliser les formulaires de l’OACIQ; ils peuvent donc remplir leurs propres formulaires, même si l’OACIQ met à leur disposition des formulaires recommandés[9]. Toutefois, la réglementation prévoit des mentions devant absolument apparaître dans le contrat de courtage ou la proposition de transaction, incluant l’identification des parties et de l’immeuble, le mode de rétribution du courtier, ainsi que le prix et les conditions de vente.

4. Les obligations professionnelles

Avant de faire affaire avec un courtier immobilier, assurez-vous que celui-ci détient les accréditations nécessaires. Pour vous accompagner dans vos démarches, ce dernier devra détenir une licence délivrée par l’OACIQ[10]. Il est possible d’effectuer les vérifications nécessaires en vous rendant sur le site web de l’OACIQ.

5. Faire le bon choix

L’élément le plus important à considérer pour choisir un courtier immobilier réside dans sa connaissance pointue de votre secteur.

Voici quelques critères de sélection qui vous permettront d’avoir l’esprit tranquille[11] :

  • L’expérience et les compétences du courtier immobilier
  • La qualité de ses références
  • La manière dont il travaille (seul ou en équipe) et ses disponibilités
  • Le type d’immeuble envisagé
  • La localisation géographique de la propriété

Bref, un courtier immobilier est un allié qu’il importe de choisir avec soin! Si vous souhaitez vivre une transaction qui soit à la fois agréable et réussie, vous devrez aimer travailler avec lui. Pour toute question relative au courtage immobilier, consultez le centre de renseignements Info OACIQ.

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